méger

⇒MÉGER, subst. masc.

Vx et région. (Dauphiné-Provence). Fermier qui partage avec le propriétaire de la ferme les produits de la récolte. Synon. métayer. C'était la Séguiranne, la propriété où avait grandi Sophie, chez sa tante Dieudonné, la femme du méger (ZOLA, Dr Pascal, 1893, p. 51).

Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1840 (Ac. Compl. 1842). Empr. de l'a. prov. mejer «métayer, fermier à moitié fruits» (ca 1100, Drôme d'apr. FEW t. 6, 1, p. 524b; ca 1160, meier, Charte du Valentinois citée ds BRUNEL, Les plus anciennes chartes, p. 95), prov. mod. miegé, miegié, megié, megé (v. MISTRAL) dér. du prov. meg «moitié» (987 ds RAYN. t. 3, p. 175a) du lat. medius «moitié», cf. le lat. médiév. mediarius (Prologue, Jur. publ. Franc., t. 1, p. 19 d'apr. DU CANGE, p. 321a), megerius (Tabular. S. Salvatoris Massil., ibid., p. 327b).

méger [meʒe] n. m.

ÉTYM. 1835, Balzac; reprise de l'anc. provençal mejers (fin XI^e), mejers; lat. médiéval mediarius, de medius « demi ».

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♦ Régional et vx. Métayer.

Encyclopédie Universelle. 2012.